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Paul O'Naise

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29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 00:00

Alors Sarko en (choisissant) appelant Tusk „monsieur le président” s’est-il trompé de cheval ?... Pas Si sur.

  • - D’abord parce que Tusk a toujours de l’avance dans les sondages.
  • - Parce que deux jumeaux à la tête de l’Etat, ce n'est pas ce que desire les polonais.   (Ok, Jaroslaw a deja annonce qu’il refuserait le poste de PM pour que son frère puisse rester a la Presidence le cas echeant) Note au passage : tiens , la fonction présidentiel serait elle si importante dans ce régime parlementaire…
  • - Parce que nos jumeaux sont loin d'etre des europhiles convaincus (ni même Tusk mais dans une moindre mesure) .
  • - Et que donc, en choisissant l’homme en tête dans les sondages et le plus europhile, le futur président français ne prend pas beaucoup de risque.

Bon je me rends compte:

  • 1. je ne connais pas bien le systeme politique et constitutionnel polonais. L'objet d'un prochaine note
  • 2. Je suis en train de lire des livres passionnants sur ca, les prochaines vacances pourraient etre l'occasion d'un petit billet la dessus.

PS : j'ai l'impression que ce blog parle des fois plus du petit nicolas que da la pologne. Ca devient inquietant.

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25 août 2005 4 25 /08 /août /2005 00:00

Solidarité (Solidarność en polonais) est une fédération de syndicats polonais fondée en septembre 1980, dirigée à l'origine par Lech Wałęsa. Dans les années 1980, elle a réussi à rassembler un large mouvement social contre le régime communiste en place, impliquant entre autres l'Église catholique romaine. Le syndicat était soutenu par un groupe d'intellectuels dissidents (en polonais : 'Komitet Obrony Robotników' / KOR) et était basé sur les règles de la non-violence.  

La survie de Solidarité était un évènement sans précédent, pas seulement en Pologne, mais dans tous les pays du Pacte de Varsovie. 

Cela signifiait une cassure dans la ligne dure du Parti qui avait auparavant provoqué un bain de sang pour réprimer un autre mouvement de protestation: des douzaines de personnes tuées et plus d'un millier de blessés en 1970. En 1968, la révolte du Printemps de Prague avait été écrasée par les chars de l'Armée rouge. 

Les facteurs principaux ayant contribué aux succès initiaux du mouvement Solidarité et des autres mouvements dissidents sont:

  1. la crise interne des régimes socialistes (perte de foi envers le modèle socialiste, crise économique...) 
  2. les échecs sur le front de la Guerre Froide (voir Invasion Soviétique en Afghanistan et l'Effondrement de l'Union Soviétique)

Les idées du mouvement Solidarité se sont trés rapidement répandues à travers la Pologne; de plus en plus de syndicats ont été formés et ont rejoint la fédération. Son programme, bien que centré sur les revendications syndicales, a été perçu partout comme la première étape pour provoquer le démantèlement du monopole du Parti communiste.

 

La « Solidarité Rurale », un syndicat de fermiers, a été créée en mai 1981. Solidarité comptait neuf millions de membres à la fin de 1981. Le syndicat est parvenu à faire échouer les initiatives du gouvernement grâce à des grèves et des actions de protestation. Le 13 décembre 1981, le chef du gouvernement Wojciech Jaruzelski a lancé la répression sur Solidarité en déclarant la loi martiale, suspendant le syndicat, et emprisonnant la plupart de ses responsables. Le syndicat a ensuite été interdit le 8 octobre 1982. La loi martiale a été formellement interrompue en juillet 1983. Cependant, beaucoup des restrictions sur la liberté individuelle et la vie politique, ainsi que le rationnement alimentaire, sont restées en place pendant le reste de la décennie.

 À partir du milieu des années 1980, Solidarité n'a subsisté uniquement que comme mouvement clandestin, soutenu par l'Église catholique romaine et la CIA. Toutefois, à la fin des années 1980, Solidarité était redevenue suffisamment puissante pour contrecarrer la politique de Jaruzelski. Des grèves nationales en 1988 ont forcé le gouvernement à ouvrir le dialogue avec Solidarité.

Solidarité a été légalisé en avril 1989 et a pu participer aux élections. Le triomphe des candidats du syndicat à ces élections a déclenché une avalanche de révolutions pacifiques anti-communistes en Europe centrale et en Europe de l'Est. Dès la fin du mois d'août, un gouvernement de coalition mené par Solidarité a été formé. 

 

 En décembre, Wałęsa a quitté son poste dans Solidarité et a été élu président.

  

Dès lors, l'organisation est devenue un syndicat plus traditionnel. Sa branche politique, fondée en 1996 en tant que 'Action Electorale de Solidarité' (en polonais: 'Akcja Wyborcza Solidarność' / AWS), n'a plus qu'une influence marginale dans la vie politique actuelle. Le syndicat compte environ 1,5 million de membres.  

 


 Moins fastidueux que la longue mais exhaustive lecture de l’histoire, au jour le jour, de Solidarnosc trouvée ici  vous avez ça c'est un film...   

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19 juillet 2005 2 19 /07 /juillet /2005 00:00

Ghetto

C’est étrange les a priori que l’on a sur des noms de lieu, de ville, des images dans la tête a l’évocation de NY (taxis jaunes et  Grattes Ciels ? ) de Londres : taxis noir et Big Ben…  Quand je suis arrivé ici, à  Varsovie, pour moi, ce nom ne rimait qu’avec une seule chose : le ghetto, les camps, Martin Gray, Treblinka, des images dures. Pas même le pacte de Varsovie ; et je ne connaissais même pas, alors, l’épisode de l’insurrection de Varsovie.

 Pour moi, Varsovie, ça ne m’évoquait que cela : le martyr, l’autel sacrificiel du peuple juif.

 

 C’était juste avant le 60ieme  anniversaire de la libération d’Auschwitz et France 2 et TF1 s’étaient lancées dans la course à celle qui passerait le plus de reportages sur la Shoah en une semaine. Je suis arrivé  en Pologne le lendemain des cérémonies, la tête pleine d’images, d’interrogations. Et le cœur nourri d’une méfiance face à un peuple qui me semblait, de France, depuis TF1 ou Lanzman, sinon (encore) a proprement parlé essentiellement antisémite (un antisémitisme sans juif ?) du moins qui avait péché par son  indifférence.

Obsession

Au début, je me souviens, j’errai dans cette ville toute entière reconstruite, à la recherche de quelques vieux murs datant de cette époque. Il faisait froid, il neigeait, c’était l’hiver encore avec sa nuit brutale qui dure si longtemps ici et tombe si vite…

 Je ne sais pas si je me complaisais dans cette quête de vieilles briques rouges, des vieux immeubles, dans les arrières cours. Ressentir de façon presque physique un malaise. Perdre 50 ans, sombrer dans l’affect.  Car des vestiges du ghetto, il en reste. Encore faut-il les chercher, ne pas hésiter à pousser des portes, se perdre aux abords de Nowolipky ou du coté de la synagogue.

 J’étais comme obsédé par ça. Je lisais tout ce que je pouvais trouver dessus, j’en parlais avec les gens ici, Polonais et étrangers. Je me rappelle encore de ce choc en découvrant que j’habite au milieu du Ghetto. Il était tard et je lisais un illustré sur les communautés juives rurales de Pologne. Quand je suis tombé sur une carte, précise pour une fois, du ghetto. Avec ma rue. Combien de personnes et dans quelles (horribles) souffrances sont-elles mortes en bas de chez moi. Chez moi ?

Et puis c’est devenu moins intense. Moins présent. Et cela ne me revient en mémoire que lorsque des amis viennent de France et que nous nous promenons dans Varsovie et que nous parlons de l’histoire de cette ville. En quelque sorte, je me suis polonisé : continuer à vivre ?

 Même si, comme moi, on habite en plein cœur de l’ancien ghetto.

 

 

 

 

 

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12 juillet 2005 2 12 /07 /juillet /2005 00:00

 

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00

En ce moment le temps...

 

La Pologne est située entre deux zones climatiques : le climat océanique de l'Europe occidentale et le climat continental de l'Europe orientale, ce qui provoque une grande variété de temps. L'hiver est très froid (de -5 °C ŕ -15 °C) et très enneigé, surtout ŕ l'est et dans les montagnes. Il dure de décembre ŕ février. Le printemps est généralement ensoleillé et chaud, avec un retour de gelée blanche vers la mi-mai. L'été est chaud, voire très chaud (parfois il fait plus de 30 °C) et dure de juin jusqu’août. La pluie et les orages sont fréquents, surtout en juillet dans les montagnes. L'automne est sec et ensoleillé, appelé couramment Ť l'automne doré ť (septembre et octobre), particulièrement beau dans les massifs

 

POLOGNE VARSOVIE

aujourd'hui a 14H00.

32°C beau temps

Humidité relative 27 %
Direction du vent E
Force du vent 7 km/h
Pression atmosphérique 1023 hPa
Latitude 52°10' N
Longitude 20°58' E
Altitude 106 m

 

 

 

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9 juin 2005 4 09 /06 /juin /2005 00:00

Bah oui.

 

 

Il fallait s’y attendre.

 

 

Ici ça râle pas mal vis a vis du vote français. A Varsovie, les jeunes, au sport, au boulot…

 

La petite communauté française que je connais fait plutôt profil bas. On rase les murs. Et puis quand on est acculé à en parler, avec des collègues ou des voisins… on n’a quand même pas grand-chose à dire si ce n’est des « c’est dommage, je ne comprends pas » ... Moi le premier. Je me justifie, me désolidarise de me compatriotes, un peu a la manière des américains à Paris qui défilaient avec nous contre la guerre en Irak de leur administration…

 

Le non ici est vécu (certainement, en partie, a raison) comme un plébiscite contre l’élargissement. Une sorte de referendum ex-post « Pour ou contre l’entrée des 10 » dans la famille européenne. Et du coup, immanquablement, c’est toute la Pologne qui se sent rejetée, bafouée, conspuée, par une France(je l’ai déjà dit) perçue comme arrogante, irrespectueuse et donneuse de leçon… Là  où elle ferait bien d’en prendre, des leçons…

 

 

Il y a un mois, les medias dressaient un bilan plutôt positif de l’entrée de la Pologne dans l’Union. Economiquement le pays va mieux. Et les craintes de voir les investisseurs occidentaux racheter les actifs autochtones ou pousser le gouvernement à vendre les derniers joyaux nationaux (Pétrole…) ne se sont pas réalisées.

 

La c’est une douche froide européenne qui s’abat sur le pays.

 

Les journaux ont largement couvert la peur du « plombier polonais ». Rzeczpospolita, qui y a consacre plusieurs articles, ne comprenait pas comment la France pouvait craindre pour ses emplois de plombiers (112 Plombais polonais ont exercé en France en 2004) quand celle-ci est le premier investisseur en Pologne et qu’un seul de ses 50 Carrefours dégage plus de dividende (rapatrié et distribué au siège parisien) que plusieurs milliers de plombiers…

 

 

Paradoxalement, en Pologne, le NON est de droite. Conservateur, catholique, intégriste, nationaliste. Le OUI de gauche, progressiste, libéral, urbain, communiste aussi… Pour eux, la gauche européenne doit soutenir le développement (l’introduction) dans les nouveaux pays membres des acquis ou de ce qui nous semble aller de soi, pour nous a l’ouest. (Lutte contre la corruption, temps de travail maximum…) De même, la gauche Polonaise avait promis des aides, des fonds structurels européens qui doperaient les infrastructures et l’économie par ricochet…. La aussi c’est la grande désillusion. Comment comprendre un Fabius (« Homme de Gauche » ?) qui refuse de partager avec les plus pauvres ? Comment parler a des gens qui rapatrient  des milliers d’euros de dividendes et qui pestent contre 100 plombiers. L’internationalisme est-il mort dans la gauche française ? Ou alors la Révolution, prônée par Attac et Besancenot c‘est une Fronde, d’aristocrates. Un peu comme si l’extrême gauche de l’aristocratie se retrouvait dans la Salle du Jeu de Paume pour faire sortir le Tiers Etat et demander un nouveau Roi… Etrange étrange.

 

Le referendum pour l’instant, sous la pression très forte de la chancellerie allemande, est toujours maintenu pour cet automne. Mais beaucoup pensent que les choses ne devraient pas rester en l’état très longtemps. Il parait peu vraisemblable que Aleksander Kwasniewski, déjà annoncé  par tous les sondages comme minoritaire aux prochaines élections générales se hasarde a se lancer un scrutin qui s’annonce très difficile. En effet, ce libéral de centre gauche, entaché  par quelques affaires de corruption qui remontent jusqu'aux antichambres de son cabinet, a déçu une partie de la gauche polonaise. Surtout, il n’a pas su convaincre le « milieu » des affaires et les citoyens de son aptitude à renforcer les fondamentaux économiques  du pays. Et, alors qu’il y a encore un mois le OUI était crédité  de près de 60% des votants et le non a peine 15%, la tendance s’est fortement retournée. Désormais c’est 43% de NON contre 52% avec une campagne très forte, ici aussi, des nonistes…

 

Je vois mal Kwasniewski prendre le risque.

 

 

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11 mai 2005 3 11 /05 /mai /2005 00:00

C'est décidé !

Alors je sais : la plupart d'entre vous s'apprête à faire pareil (je dis ça, j'en sais rien en fait) mais moi ce sera OUI. Le 29 mai j'entends.

 

Je me suis tapé le titre 1 et j'ai ensuite tenter les titres 2 & 3 (survol rapide...) et bon, rien ne m'a ulcéré. J'ai fini ma lecture hier soir mais j'étais presque déjà convaincu ; le débat (France 2) ou les portes drapeaux du NON étaient De Villiers et Chevènement avait finit de me convaincre.

 

Le projet de notre génération ?

D'ici, bien sur, elle a une saveur un peu différente cette Europe.

 

Hier soir (oui, après avoir délaisse le Projet de Traite Etablissant blabla) je regarde un court métrage sur la chaîne nationale TVP2. Des hommes et des femmes, nus, de tout age, qui se douchent partageant tous le meme pommeau de douche. L'eau coule a flot ; tous sont sourires et hommes, femmes, vieux, jeunes, tous s’éclatent.  Ah oui. Petit détail important. Ils ont tous sur le corps,  un drapeau européen peint. Ou plutôt un drapeau des 15. Arrivent autours du groupe, les 10 nouveaux entrants (à noter la belle performance de Lettonie et la Pologne, aussi nues que les autres mais avec ce je ne sais quoi de mieux …) et la réaction de ceux qui se douchaient, jusqu’alors dans la joie, change du tout au tout.

Ils se resserrent, empêchant les nouveaux venus de profiter de l’eau de la douche (c’est pas très gentil.)  Et tandis que la douche commence à se tarir (pourquoi ? mystère du scénario…symbole ?),  ils ne se montent les uns sur les autres pour atteindre les quelques gouttes qui tombent encore de la douche.

Les 10 nouveaux entrants assistent à la scène en spectateur… il n'y a bientot plus une seule goute d'eau, les 15 se sont pietines. les 10 nouveaux entrants n'en auront pas profite.

 

Ici, on est un peu moins enclin à idéaliser l’Europe. Pas de grandes tirades sur l’avenir du modèle européen.

Plutot expectative et inquiétudes.

 

 

Les polonais sont persuadés que (pas de polémiques, ont-ils raison, ont-ils tort, qu’importe):

1, Ils ont été abandonnes par les européens occidentaux en 1945

2, Nous avons une dette morale à leur égard

3, Nous ne pourrons jamais comprendre ce qu’ils ont enduré (Christ des Nations…)

Pour eux IL EST NATUREL que l’Europe occidentale s’acquitte de cette dette. Plus qu’une solidarité européenne, il doit y avoir une assymétrie de traitement au sein de la famille européenne pour que la démarche d’Europe sociale soit légitime, pour que les beaux et nobles principes des cousins de l’Ouest soient quelques peu crédibles.

 

Les fonds structurels européens leurs sont dus, mais ils ne compenseront jamais le préjudice moral.

 

Un rapport donc intéressé à l’aventure européenne. Pas du tout vue comme un idéal, un projet, une quête… Tout juste une nécessité (économique) et stratégique - bouclier à la Russie frontalière.

 

L’Etat polonais, indépendant, est récent lui aussi.

 

Ici la nation (ie : langue polonaise et catholicisme) a préexisté.  L’Etat n’est venu que plus tard, serpent de mer, apparaissant et disparaissant, incapable de protéger sa nation, vendu aux plus puissants.

Peu de polonais ont la même confiance (aveugle ?) qu’ont les français dans l’appareil et les motivations de leur Etat.

Construction identitaire et nationale quasi inverse. Auxquelles s’ajoute aujourd’hui la corruption généralisée de l’administration, non renouvelée après le changement de régime…

Alors, les bureaucrates de Bruxelles…

 

Dans la vision actuelle de l’Union, les polonais sont désormais aux confins de l’Europe.

Eux qui se sentent et se vivent comme le centre géographique de l’Europe, juste aux confluents des plus grands empires et royaumes européens (Russe, Prusse, Autrichien, Suédois…) ne peuvent comprendre que, pour nous du cote de l’Atlantique, Kiev c’est déjà hors de l’Europe…

La grande plaine de Pologne est un carrefour de l’Europe, lieu d’échange, de trafic, de brassage, de passage… Fermer l’Est (avec ce « rideau de velours »…) c’est difficilement compréhensible ici.

 

Pour les polonais, Lvov, ville ukrainienne, c’est l’Europe : catholique et surtout, polonaise jusqu’en… 1939.

Lorsque le président de la Commission a clairement fait comprendre à l’Ukraine qu’après l’entrée des trois futurs membres, l’élargissement marquerait une pause, la Pologne a considéré  que Bruxelles était aux mains, une fois de plus des "occidentaux"; occidentaux ne connaissant pas leurs dossiers. Décisions « occidentales » biaisées, partiales et irrationnelles. Et presque insultante pour (l’Histoire) l’identité polonaise.

 

Bruxelles est vu, par certains en tout cas, comme une bureaucratie :

  • Qui limite le pouvoir de souveraineté nationale fraîchement retrouvée,
  • Qui rend des oukases arbitraires décidés par des puissances d’Europe Occidentale prétentieuses (Chirac et ses « ils ont perdus une bonne occasion de se taire » ou «  quand on est accueilli dans une nouvelle famille, au début, on se fait discrets… » ne pouvait pas plus mal tomber ; il en reste d’ailleurs très apprécié ici),
  • Qui est dirigée par des puissances occidentales, égoïstes et presque impérialistes, ne se sentant pas redevables de leur abandon et ayant une lecture partielle de l’histoire et de la culture européenne.

 

Bref, ça fait pas rêver…

 

 

En Yougo, l’année dernière, ça m’avait semblé un peu comme ça aussi. Eurosceptique, intéressé, cynique et mercantile, dubitatif voir inquiet.

Et je me souviens de la blague des slovènes : « Nous on est dans l’Union mais la Croatie s’est qualifiée pour la coupe d’Europe… C’est quoi le mieux ? »

Loin de l’European Dream de Rifkin.

 

Ca viendra ? Peut-être. Reste à les convaincre.

Quand a la possibilité Fabusienne de renégocier un nouveau traité plus « social » … impossible ici ! Il n’est même pas sur que la Pologne ratifie celui-la …

 

Donc OUI.

 

 

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13 avril 2005 3 13 /04 /avril /2005 00:00

Difficile de comprendre ce que représente la mort du pape pour les polonais. Difficile ne pas se sentir gêné par le caractère très (trop ?) ostentatoire des cérémonies et hommage de ce deuil.

 

J’ai vécu ces dernières semaines entre, d’un coté, la tentation de me joindre à la foule et sa déraison, son sentimentalisme suintant, ses grands messes et processions silencieuses, et, de l’autre, une réticence et une perplexité face a ce suivisme et cet unilatéralisme national, communion totale et écrasante, fusion d’un peuple autours d’une figure, d’une personne.

 

Aucune critique.

Aucune évocation de critique.

Pas d’interrogations sur le pontificat passé. Ni sur ses dogmes, ni sur le rôle de l’église, les voies choisies, l’Afrique, le rôle et statu des  femmes, la quasi-répudiation de la théorie de la libération, le torrent de béatifications dont certaines sont pour le moins sujettes à interrogation, les grands shows charismatiques, la vision de la sexualité, l’apologie du dolorisme, le caractère archaïque de la monarchie ecclésiale….

Non rien de tout cela.

 

Il n’est seulement question, pendant du pontificat tout en ombre et en lumière de Wojtiła, de l’appel  à l’émancipation des populations dans les pays sous le joug communiste, du rôle du Pape dans l’histoire de nation Polonaise, de ses appels à la paix, de la main tendue aux autres religion.

Jan Paveł le Grand…

 

Dans un pays ou tout est devenu démesuré dès qu’il s’agit du pape, dont l’hagiographie a depuis longtemps été rédigée, parler du Jean Paul s’avère assez complexe pour le français (certes baptisé mais je l'ai un peu oublie…) que je suis.

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