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Paul O'Naise

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17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 00:00

C'est vrai qu'a l'etranger on a tendance a developper un double comportement : on devient con et le rapport a son pays s'altere.

On devient con car finalement qu'on le veuille ou non on est et reste un expat. IE : un etranger qui qui gagne bien sa vie et habite les beaux quartiers. Deux possibilites :  soit on decide de tromper sa femme, gueler sur "ces cons de polaks amoureux de la vierge qui comprennent rien et travaillent pas", soit on decide de plus parler aux Francais, de se refugier hors les palais des ambassades et des receptions de petits expats. Vouloir  devenir plus polonais que les polonais. Negre Blanc. Et surtout eviter les expats, les francais surtout. Le pas qui conciste a cracher sur la France n'est pas grand. Entre haine et adulation. Par vagues. Fonction des francais que l'on rencontre et de leur comportement.

Il y a eu pas mal de blabla a ce sujet (ici et la, et la, la aussi... sans parler de ces forums ). Moi je ne sais pas trop qu'en penser.

Maintenant, il y a aussi des fois ou c'est quand meme vachement bon d'etre a l'etranger et de profiter des bonnes choses de la France et du pays qui nous accueille.

Hier, apres avoir deguste un delicieux kebab aux choux (si si)  je suis alle voir,  dans le cadre du festival du film Europeen de Varsovie, les Poupees Russes de Klapish. En VO. Et auratuitement. Alors, meme si je n'ai pas rigole exactement aux memes moments que la salle, j'ai passe un super moment. Enlevant de temps a autres les morceaux de choux entre les dents. Et visionnant le film. Je n'etais plus a Varsovie. Pas a Paris.  

Je crois  que les gens presents (sauf mes voisins) ont aime le film. Ces derniers se sont casses quand Duris et sa copine decident d'entamer un marathon a poil dans Paris...  Je ne saurais jamais s'ils ont ete choques par la sene ou s'ils se sont empresses de la rejouer, dans les rues de Wawa...

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16 août 2005 2 16 /08 /août /2005 00:00

Par où commencer ? Je sais que certains d’entre vous aussi ont pas mal voyage, que du Maroc a la Chine et Saint Brieux, y a en eu des voyages ces deux dernières semaines… Mais franchement… Combien de pays et d’endroits peuvent offrir tant de paysages, de cultures, de langues, de religions différentes ?

L’Ukraine c’est un monde, une galaxie. Plus vraiment l’Europe, pas encore la Russie. Les marches, les confins. L’Ukraine c’est l’Ukraine.

A l’Ouest c’est l’Ukraine Polonaise -- dirons les Polonais -- l’Ukraine en tout cas occidentale, catholique, Ukrainophone. Ancienne province de l’Empire Austro-hongrois, Terre des poètes Yiddish, des marchands Serbes, Arméniens, des nobles Polonais, Lvov et la Galicie. Les forets denses des Carpates, des paysages sauvages. Des vies dures pour des gens pauvres ; et ces enfants qui espèrent de l’étranger qui passe un morceau de pain… les confins de l’Union.

 

plus loin c’est Kiev, la capitale de la première Roussie, là ou l’aventure des Russes a commencé. La mère patrie, le lieu fondateur, la première Moscou. C’est déjà les terres russophones, les dômes dorés des cathédrales et monastères orthodoxes. Les immenses artères soviétiques où se croisent d’innombrables 4x4 Lexus ; caviar et boites de nuits trop chères. Charme de ces petites rues qui remontent vers la vieille ville.

Et ces filles, magnifiques, qui sont partout.

 L'Ukraine, pour nous, ce fut aussi la Crimée, terre des Tatares, petits coins d’Orient avec ses mosquées et ses appels a la prière. C’est Sébastopol la Russe, ces sous marins a l'etoile rouge et ces marins qui ont fait chavirer le coeur de Miss Vodka. Ce sont des palais russes a cote de temples grecs, villages Karaites au dessus de ruines scythes.La Crimee, c’est aussi le vin, le soleil et la plage. Une eau limpide, la mer Noire.

 

Enfin, c’est Kazantiiiiiiip (''Z'' pour les intimes), Festival ou nous sommes restes la première semaine. Truc de fous. Paradisiaque. Peu de mots. Les photos sont dispo ici, et dans le post precedent, elles ne mentent pas.

Voila concernant le voyage, encore faudrait-il que je parle des crevaisons de bus, des aéroports de Crimée, des files d’attentes dans la gare de Kiev et de leurs règles particulieres, de la frénésie des taxis et de leur joie de faire partager aux passagers un goût prononcer pour ET la musique de merde ET le suicide. Le tout en Lada tunning.

 Bien sur il y a eu les rencontres, les bières, la vodka, les babouchkas, le charme des filles (incroyablement belles, j’attends les commentaires de Jibou), la fête, la musique, l’accueil, la gentillesse des Ukrainiens a notre égard ; toujours. Alors que j’avais un moment imaginé des problèmes de racisme, j’ai presque honte.

 

 Et puis (surtout ?) il y a eu ce groupe, 6 au départ, 6 à l’arrivée (a Varsovie, samedi dernier); et meme jusqu'a 14 a Z.

 

Terrible.

C’est rare de se faire des potes, des vrais potes. J’en ai ici. J’en ai trouve.

Et si je retournais a Kazantip dans 364 jours avec eux?....

  Z. 2005

 

 

 

 Sebastopol

 

 

 

 Bakhchysaray

 

 

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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00

Kiev

 

 

 

Lvov maintenant...

 

 

 
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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00

 
 
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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

Vacances des ce soir pour ceux qui suivent je vais la . C'est cool.

On part a 8-12 dans un voyage qui s'annonce... terrible.

Bientot ici les peregrinations d'un noir (un pote) en Ukriane. On nous annonce de partout du sport  (vous avez dits racistes les Slaves? non...)

En attendant, apres ca, version pour les mecs (on avait aussi parle de "l'nfirmiere polonaise" pendant la campagne refendaire ?)

 

 

BONNES VACANCES

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29 juillet 2005 5 29 /07 /juillet /2005 00:00

Crise Minsk-Varsovie. (pris ici de l'AFP)

 Plusieurs responsables de la minorité polonaise au Bélarus ont été interpellés et le siège de l'Association des Polonais du Bélarus a été assiégé par la police mercredi, entraînant des protestations de Varsovie qui a dénoncé une "violation des droits de l'Homme".

Ces nouveaux incidents, qui suivent les expulsions croisées de diplomates des deux pays, ont encore renforcé la tension croissante entre Minsk et Varsovie.

Le vice-président de l'Association des Polonais du Bélarus, Jozef Porzecki, le responsable régional de l'association à Grodno (ouest) Viatcheslav Iaskiewitch et un journaliste d'une revue polonaise locale Andrzej Poczobut ont été interpellés mardi soir à Chtchoutchine (ouest).

MM. Porzecki et Iaskiewitch ont été condamnés mercredi par la justice à dix jours de prison et M. Poczobut à 15 jours pour "violation de l'ordre public" après avoir organisé une manifestation non-autorisée début juillet, a indiqué à l'AFP Igor Bantser, membre de l'association et journaliste à la gazette de la minorité des Polonais au Bélarus, Glos znad Niemna.

Un autre responsable de l'association, le vice-directeur Waeslaw Kiewlak, qui se rendait à Chtchoutchine mercredi, a été stoppé par la police et également interpellé, a ajouté un peu plus tard Inessa Todrik, une autre journaliste de Glos znad Niemna.

La police a en outre assiégé mercredi le siège de l'association à Grodno (ouest), a rapporté M. Bantser sur place. Les policiers voulaient remettre une convocation à Angelika Borys, la nouvelle présidente de cette association.

"De nombreux membres de l'Association des Polonais au Bélarus se sont réunis dans notre bâtiment. Nous nous attendons à tout, jusqu'à l'assaut du bâtiment et l'arrestation de nos leaders", a ajouté M. Bantser.

En fin de journée toutefois, le bâtiment n'était plus surveillé que par une quinzaine de policiers.

Varsovie a réagi en accusant mercredi Minsk de violer les droits de l'Homme.

Les interpellations de représentants de la minorité polonaise du Bélarus sont une "violation des droits de l'Homme (...) et non une guerre diplomatique entre la Pologne et le Bélarus", a déclaré un vice-ministre des Affaires étrangères polonais Jan Truszczynski, estimant que le problème concernait l'ensemble des pays européens.

"C'est un problème pour les pays démocratiques d'Europe qui voudraient élargir la démocratie au pays européen qu'est le Bélarus", a dit M. Truszczynski.

La tension entre les deux pays est née peu après que le régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko a déclaré en mai "illégal" un congrès tenu en mars de l'association de la minorité polonaise, forte de 400.000 âmes sur une population de 10 millions d'habitants.

Le régime bélarusse accuse Varsovie d'utiliser l'association pour organiser une révolution à Minsk.

 


En Face de vous, un collector : un dictateur en Europe.

Dont l"UE se contrefout, sinon tolere. Faut dire que comme glaci entre l'UE et la Russie, comme frontiere spirituelle a la culture europeene, comme rideau de fer contre l'immigration illegale, c'est pas mal d'avori une dictature comme voisin.

Et puis personne, pour paraphraser notre grand Geo-Politique national (ie:Melenchon

Personne n'en connait de bielorusses !

 


Le président Loukachenko lui-même a aussi accusé mardi les Etats-Unis et l'Occident de préparer une révolution au Bélarus, avec l'aide de la Pologne, de la Lituanie et de l'Ukraine, trois pays frontaliers.

La Pologne dénonce pour sa part des tentatives d'intimidation contre les membres de l'association polonaise souhaitant s'engager dans la vie politique du Bélarus et accuse le régime bélarusse de "paranoïa".

Mardi, les autorités bélarusses ont demandé au numéro deux de Pologne à Minsk, Andrzej Olborski, de quitter le pays en rétorsion à l'expulsion annoncée lundi d'un conseiller de l'ambassade bélarusse à Varsovie.

Il s'agissait du troisième diplomate polonais expulsé du Bélarus ces dernières semaines. Varsovie a également expulsé trois diplomates bélarusses depuis le début de l'année

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25 juillet 2005 1 25 /07 /juillet /2005 00:00

Un peu déçu pour eux…

 

Il aura fait moche toute la semaine. Pas de chances pour mes deux amoureux. Qui auront fait a Varsovie, chose rare, une bonne cure de sommeil.

Ils vont si bien ensemble ; leur bonheur est assez communicatif…

Vince aussi est en vacances, les nouvelles (en direct ou par personnes interposees) me confirme qu'il va bien.

Toute la petite famille est heureuse. Si peu frequemt, une famille gatee.

 

Encore une semaine de boulot et à moi les plages de Crimée. J’en ai pas mal besoin en ce moment, la démotivation, le manque d’implication, la fréquence d’actualisation de ce blog… Autant de choses qui montrent que ces deux semaines sont vraiment les bienvenues.

Aujourd’hui : grand ciel bleu. Au dessus des têtes ; et dedans.

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21 juillet 2005 4 21 /07 /juillet /2005 00:00

Un collegue rentrant definitivement en france aopres deux ans ici en VI... je sens que je vais etre frais demain.

Autant dire que je reste un peu plus tard ce soir, et arriverai demain, quand j'arriverai.

Vous avez dit n'imp ?

 

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19 juillet 2005 2 19 /07 /juillet /2005 00:00

Ghetto

C’est étrange les a priori que l’on a sur des noms de lieu, de ville, des images dans la tête a l’évocation de NY (taxis jaunes et  Grattes Ciels ? ) de Londres : taxis noir et Big Ben…  Quand je suis arrivé ici, à  Varsovie, pour moi, ce nom ne rimait qu’avec une seule chose : le ghetto, les camps, Martin Gray, Treblinka, des images dures. Pas même le pacte de Varsovie ; et je ne connaissais même pas, alors, l’épisode de l’insurrection de Varsovie.

 Pour moi, Varsovie, ça ne m’évoquait que cela : le martyr, l’autel sacrificiel du peuple juif.

 

 C’était juste avant le 60ieme  anniversaire de la libération d’Auschwitz et France 2 et TF1 s’étaient lancées dans la course à celle qui passerait le plus de reportages sur la Shoah en une semaine. Je suis arrivé  en Pologne le lendemain des cérémonies, la tête pleine d’images, d’interrogations. Et le cœur nourri d’une méfiance face à un peuple qui me semblait, de France, depuis TF1 ou Lanzman, sinon (encore) a proprement parlé essentiellement antisémite (un antisémitisme sans juif ?) du moins qui avait péché par son  indifférence.

Obsession

Au début, je me souviens, j’errai dans cette ville toute entière reconstruite, à la recherche de quelques vieux murs datant de cette époque. Il faisait froid, il neigeait, c’était l’hiver encore avec sa nuit brutale qui dure si longtemps ici et tombe si vite…

 Je ne sais pas si je me complaisais dans cette quête de vieilles briques rouges, des vieux immeubles, dans les arrières cours. Ressentir de façon presque physique un malaise. Perdre 50 ans, sombrer dans l’affect.  Car des vestiges du ghetto, il en reste. Encore faut-il les chercher, ne pas hésiter à pousser des portes, se perdre aux abords de Nowolipky ou du coté de la synagogue.

 J’étais comme obsédé par ça. Je lisais tout ce que je pouvais trouver dessus, j’en parlais avec les gens ici, Polonais et étrangers. Je me rappelle encore de ce choc en découvrant que j’habite au milieu du Ghetto. Il était tard et je lisais un illustré sur les communautés juives rurales de Pologne. Quand je suis tombé sur une carte, précise pour une fois, du ghetto. Avec ma rue. Combien de personnes et dans quelles (horribles) souffrances sont-elles mortes en bas de chez moi. Chez moi ?

Et puis c’est devenu moins intense. Moins présent. Et cela ne me revient en mémoire que lorsque des amis viennent de France et que nous nous promenons dans Varsovie et que nous parlons de l’histoire de cette ville. En quelque sorte, je me suis polonisé : continuer à vivre ?

 Même si, comme moi, on habite en plein cœur de l’ancien ghetto.

 

 

 

 

 

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15 juillet 2005 5 15 /07 /juillet /2005 00:00

Apres les parents, c'est au tour du petit frere de venir, ce WE, mais je ne sais pas quand...

alors Nico, envois moi ca rapidemment par mail ou tel moi pour me dire... Ca serait con que tu passes  a Wawa pour me voir (au moins un peu) sans qu'on se voit...

Je vous amenerai bien au nouveau bar, cote Praga, depuis lequel on a une belle vue sur Varsovie.

 

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