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Paul O'Naise

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19 mai 2005 4 19 /05 /mai /2005 00:00

Petit WE de pause en perspective ; je reste a Varsovie, ça va me changer.

J’ai plein a faire de trucs pour m’occuper. Mon plus gros problème étant mon bouleau (non pas celui auquel tu penses mais bien mon arbre, un bouleau ) qui est très malade. Y a plein de p’tites bêtes qui l’aiment trop. Et victime de son succès, il a perdu presque toutes ses feuilles…

 

Et puis le meldunek.

Apres 3 mois en Pologne faut que je me procure mon permis de travail et carte de travail definitifs; c'est loin d'etre gagne vu la sympathie legendaire (et bien meritee) des agents de l'administration polonaise.

 

Je rentre en France dans une semaine.

 

Chassé-croisé. Dommage. Certains partent a Londres, un autre en Corée (j'espere que t'es bien arrive et que tes premieres impressions sont bonnes) … et moi je rentre bientôt a Paris.

2 jours.

2 nuits.

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17 mai 2005 2 17 /05 /mai /2005 00:00

C’est pas que le boulot me préoccupe particulièrement en ce moment mais :

 

Faire ce qu’il ne faut pas faire…

Hier soir je suis aller dîner chez des amis. Et puis j’ai fait ce que je n’aurai pas du faire : bière jusqu'à 3 heures du mat avec un collègue, débarqué tout comme moi de France et qui attend l’arrivée  prochaine de sa française de belle, le cœur un peu triste.

 

Une bière, deux bières ; une heure ; deux heures du mat. Puis trois. Et couché a 4H aller ! En semaine.

 

Du coup ce matin arrivée a la bourre, appelle a 10heure de la secrétaire, je ne suis toujours pas au travail… Bien. Bien…

Journée de merde. Envie de dormir.

 

 

 

Je me plaignais de ne pas avoir de responsabilité, mission… je viens de me griller.

 

Faire ce qu’il ne faut pas faire…

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17 mai 2005 2 17 /05 /mai /2005 00:00

BON ANNIVERSAIRE VINOU... !

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

J’suis dans une situation bien étrange et je ne sais pas trop ce que je peux faire.

D’habitude les gens qui ne sont pas heureux dans leur boulot se plaignent de leur hiérarchie, de leur chef, de leurs collègues. Ils se plaignent de leur boulot, de leurs heures de travail, de leur manque de temps. Ils se plaignent de la nature de leur mission, de l’inutilité de leur job, de la pénibilité de leur condition de travail. Ils râlent sur leur niveau de rémunération.

Mais moi c’est différent.

 

Je peux arriver au boulot et en partir quand je veux : je n’ai pas de boulot.

Mon salaire et mes avantages sont terribles.

Mes collègues sont sympas.

Mon chef ne me prend pas la tête puisque je ne le vois jamais.

Je n’ai pas de mission mais une liaison internet.

J’ai un beau bureau, presque caché de mes collègues.

On ne me demande jamais de compte sur rien du tout.

Je ne sais pas ce que je fais ici.

Alors dans ces conditions que faire ?

 

Moi je sais que je ne suis pas p'tet pas fait pour travailler dans une grosse boite, j'suis pas très commerçant non plus. Je ne suis pas un ambitieux professionnellement, pas très carré  non plus dans tout ça que je fais. Mais quand même.

 

J’aimai bien l’idée du mercenaire. Celui qui se fait payer WE, voyages, soirées, appart, vacances en échange d’heures investies dans le succès/au service de l’entreprise. Mais ici c’est la charrue d'abord, et les bœufs tellement loin derrière que je ne les vois pas.

Je fais rien et j’ai tout le reste. Comment est-ce possible ? Aujourd’hui, avec ces 30 glorieuses bien loin ? Et surtout dans ce pays ou le taux de chômage atteint les 30% … ?

 

Une réponse facile : je m’en fous, je fais le mort, discret, apôtre de l’évangile du minimum, je prends ce qu’on me donne en échange de ce qu’on me demande de faire. Passager clandestin, je profite, « le bonheur en dehors de l’entreprise »… Tout ça.

 

Mais le problème c’est que ça ne me convient pas.

 

Je dois faire des trucs au boulot, parce que le stage glandouille (même pas) café - photocopies, ce n’est pas ce pour quoi j’avais signé. Y a plein de trucs qui rentrent en compte : envie de plaire, de faire, d’être estimé même au boulot, ne pas me sentir mal a l’aise vis-à-vis des collègues. Préparer l’après : je ne veux plus être en recherche d’emploi pendant des mois…

 

Compromis.

Je ne veux pas sortir tous les soirs, faire la fête.

Je ne veux pas sortir du bureau à 23h non plus.

 

Alors je vais pas m’inventer une vie de stakhanovistes, a aller mendier du boulot auprès d’un chef qui se fout d moi comme de l’an 40. Mais j’avoue que j’hésite.

 

Le pire c’est que du boulot, j’en ai déjà demandé. Et souvent.

 Et que j’ai eu droit à une mission (une tache serait plus juste) de 2 jours Œ. Ainsi que le stagiaire que je suis le mérite (et encore, même pour un stagiaire c’est dur…)

 

 

Alors… ?

 

( je dis ça, mais ça me permet quand même de poster quasi un article quotidien )

 

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

Cracovie. J’en conservais le souvenir d’une belle endormie. Tristoune, endormie mais charmante. Beauté envolée, volée, oubliée.

C’était il y a une quinzaine d'années. A l’époque on descendait des sommets des Tatras pour passer une journée dans cette ville avant de revenir en Bretagne. Cette ville, encore grise, aux touristes si peu nombreux, annonçait ainsi aussi la fin des vacances.

 

J’avais en mémoire l'immense place du marché noyée sous le soleil ; déserte.

Quelques vendeurs de décorations militaires soviétiques, jeux d’échecs et bouteilles de vodka attendant les rares touristes, égarés. L'image de ces petites boutiques de fringues aussi, qui dégoulinaient jusqu'a dans les ruelles leurs contrefaçons.

On payait en milliers de zloty tellement l’inflation était féroce.

 

Cracovie et sa campagne m'avaient fait l’effet d’une région grise, dure ; un royaume de la mélancolie, aux façades grises se mélangeait une atmosphère urbaine rare. De celle que l’on peut trouver dans des villes qui ont conscience que leur grandeur est passée ; quand  le meilleur est derrière elles…  

 

Et puis, depuis mon arrivée ici, tout le monde me parle de Kraków.

Son charme, son dynamisme, ses palais, ses musées, sa vie nocturne, ses étudiants. Varsovie travaille tandis que la capitale culturelle prend le temps de bien vivre…

 

Appréhension.

 

Pour tout dire j’avais presque peur de débarquer dans une Cracovie transformée en Disneyland, vieux centre transformé en village-club pour touristes de passagele temps d'un miniscule WE. J’avais peur du faux, de l’artificiel, du reconstruit, du trop propre.

J’avais quelques craintes aussi de ne pas trouver Kraków à la hauteur du firmament ou  la place les polonais… et puis rien de tout ça. J’avais tort.

A peine arrivé j’étais déjà conquis : cette ville est magnifique, douce, agréable, fraîche, vivante, délicate. 

Grande.

 

 

 photo du quartier juif de Krakow, Kasimierz.

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13 mai 2005 5 13 /05 /mai /2005 00:00

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11 mai 2005 3 11 /05 /mai /2005 00:00

Tiens, je me suis ballade un peu sur d'autres blogs au sujet de constitution, j'y ai trouve des trucs droles. 

Et puis aussi des trucs qui font pas mal douter (dont certains arguments qui se veulent pour le oui ; la boucle est bouclee). Je voterais donc oui, meme si...

 

 

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11 mai 2005 3 11 /05 /mai /2005 00:00

C'est décidé !

Alors je sais : la plupart d'entre vous s'apprête à faire pareil (je dis ça, j'en sais rien en fait) mais moi ce sera OUI. Le 29 mai j'entends.

 

Je me suis tapé le titre 1 et j'ai ensuite tenter les titres 2 & 3 (survol rapide...) et bon, rien ne m'a ulcéré. J'ai fini ma lecture hier soir mais j'étais presque déjà convaincu ; le débat (France 2) ou les portes drapeaux du NON étaient De Villiers et Chevènement avait finit de me convaincre.

 

Le projet de notre génération ?

D'ici, bien sur, elle a une saveur un peu différente cette Europe.

 

Hier soir (oui, après avoir délaisse le Projet de Traite Etablissant blabla) je regarde un court métrage sur la chaîne nationale TVP2. Des hommes et des femmes, nus, de tout age, qui se douchent partageant tous le meme pommeau de douche. L'eau coule a flot ; tous sont sourires et hommes, femmes, vieux, jeunes, tous s’éclatent.  Ah oui. Petit détail important. Ils ont tous sur le corps,  un drapeau européen peint. Ou plutôt un drapeau des 15. Arrivent autours du groupe, les 10 nouveaux entrants (à noter la belle performance de Lettonie et la Pologne, aussi nues que les autres mais avec ce je ne sais quoi de mieux …) et la réaction de ceux qui se douchaient, jusqu’alors dans la joie, change du tout au tout.

Ils se resserrent, empêchant les nouveaux venus de profiter de l’eau de la douche (c’est pas très gentil.)  Et tandis que la douche commence à se tarir (pourquoi ? mystère du scénario…symbole ?),  ils ne se montent les uns sur les autres pour atteindre les quelques gouttes qui tombent encore de la douche.

Les 10 nouveaux entrants assistent à la scène en spectateur… il n'y a bientot plus une seule goute d'eau, les 15 se sont pietines. les 10 nouveaux entrants n'en auront pas profite.

 

Ici, on est un peu moins enclin à idéaliser l’Europe. Pas de grandes tirades sur l’avenir du modèle européen.

Plutot expectative et inquiétudes.

 

 

Les polonais sont persuadés que (pas de polémiques, ont-ils raison, ont-ils tort, qu’importe):

1, Ils ont été abandonnes par les européens occidentaux en 1945

2, Nous avons une dette morale à leur égard

3, Nous ne pourrons jamais comprendre ce qu’ils ont enduré (Christ des Nations…)

Pour eux IL EST NATUREL que l’Europe occidentale s’acquitte de cette dette. Plus qu’une solidarité européenne, il doit y avoir une assymétrie de traitement au sein de la famille européenne pour que la démarche d’Europe sociale soit légitime, pour que les beaux et nobles principes des cousins de l’Ouest soient quelques peu crédibles.

 

Les fonds structurels européens leurs sont dus, mais ils ne compenseront jamais le préjudice moral.

 

Un rapport donc intéressé à l’aventure européenne. Pas du tout vue comme un idéal, un projet, une quête… Tout juste une nécessité (économique) et stratégique - bouclier à la Russie frontalière.

 

L’Etat polonais, indépendant, est récent lui aussi.

 

Ici la nation (ie : langue polonaise et catholicisme) a préexisté.  L’Etat n’est venu que plus tard, serpent de mer, apparaissant et disparaissant, incapable de protéger sa nation, vendu aux plus puissants.

Peu de polonais ont la même confiance (aveugle ?) qu’ont les français dans l’appareil et les motivations de leur Etat.

Construction identitaire et nationale quasi inverse. Auxquelles s’ajoute aujourd’hui la corruption généralisée de l’administration, non renouvelée après le changement de régime…

Alors, les bureaucrates de Bruxelles…

 

Dans la vision actuelle de l’Union, les polonais sont désormais aux confins de l’Europe.

Eux qui se sentent et se vivent comme le centre géographique de l’Europe, juste aux confluents des plus grands empires et royaumes européens (Russe, Prusse, Autrichien, Suédois…) ne peuvent comprendre que, pour nous du cote de l’Atlantique, Kiev c’est déjà hors de l’Europe…

La grande plaine de Pologne est un carrefour de l’Europe, lieu d’échange, de trafic, de brassage, de passage… Fermer l’Est (avec ce « rideau de velours »…) c’est difficilement compréhensible ici.

 

Pour les polonais, Lvov, ville ukrainienne, c’est l’Europe : catholique et surtout, polonaise jusqu’en… 1939.

Lorsque le président de la Commission a clairement fait comprendre à l’Ukraine qu’après l’entrée des trois futurs membres, l’élargissement marquerait une pause, la Pologne a considéré  que Bruxelles était aux mains, une fois de plus des "occidentaux"; occidentaux ne connaissant pas leurs dossiers. Décisions « occidentales » biaisées, partiales et irrationnelles. Et presque insultante pour (l’Histoire) l’identité polonaise.

 

Bruxelles est vu, par certains en tout cas, comme une bureaucratie :

  • Qui limite le pouvoir de souveraineté nationale fraîchement retrouvée,
  • Qui rend des oukases arbitraires décidés par des puissances d’Europe Occidentale prétentieuses (Chirac et ses « ils ont perdus une bonne occasion de se taire » ou «  quand on est accueilli dans une nouvelle famille, au début, on se fait discrets… » ne pouvait pas plus mal tomber ; il en reste d’ailleurs très apprécié ici),
  • Qui est dirigée par des puissances occidentales, égoïstes et presque impérialistes, ne se sentant pas redevables de leur abandon et ayant une lecture partielle de l’histoire et de la culture européenne.

 

Bref, ça fait pas rêver…

 

 

En Yougo, l’année dernière, ça m’avait semblé un peu comme ça aussi. Eurosceptique, intéressé, cynique et mercantile, dubitatif voir inquiet.

Et je me souviens de la blague des slovènes : « Nous on est dans l’Union mais la Croatie s’est qualifiée pour la coupe d’Europe… C’est quoi le mieux ? »

Loin de l’European Dream de Rifkin.

 

Ca viendra ? Peut-être. Reste à les convaincre.

Quand a la possibilité Fabusienne de renégocier un nouveau traité plus « social » … impossible ici ! Il n’est même pas sur que la Pologne ratifie celui-la …

 

Donc OUI.

 

 

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9 mai 2005 1 09 /05 /mai /2005 00:00

Il pleut ce matin et je suis arrivé en retard…

 

Samedi passage a Łodz pour le boulot.

Et le soir, beuverie au Madame. Ni drôle, ni sympa.

 

Trop ; tout simplement. Du coup punition : Dimanche M6 en continue au fond de mon canapé.

Impossible de bouger. Et ce matin encore, pas top ... ;)(

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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00

En ce moment, avec le refus des deux pays baltes de se rendre a Moscou pour les ceremonies du 9 mai... une question qui fait chauffer Wava c'est : kwasniewski, il y va ou pas ?

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